Pour commencer
Développé et édité par les américains indés de chez Skookum Arts, The Pedestrian est un jeu de puzzle / plateforme qui nous met dans la peau d’un petit bonhomme, parfois dessiné au crayon, qui devra se déplacer de panneau en panneau pour résoudre des suites d’énigmes.
Ajoutons que le jeu a fait l’objet d’un Kickstarter, et le moins que l’on puisse dire, c’est que la campagne de financement n’est pas passée inaperçue (144% de la cagnotte récolté).
Pour se mettre en condition
On écoute quoi ?
Walk de Pantera, ou Walking on the Moon de The Police, selon votre mood.
On boit quoi ?
Du thé vert (froid ou chaud), parait que c’est bon pour la concentration, vous en aurez besoin.
On mange quoi ?
Un truc qu’on peut manger en marchant, genre un hot-dog ketchup / moutarde / chou / oignons frits, le combo gagnant.
Alors, ça dit quoi ?
On incarne donc ici un petit personnage dessiné sur des panneaux, qui se déplace entre eux, notre but étant de résoudre différentes énigmes.
Notre personnage évolue ici dans un monde urbain, au décors variés. On y trouvera notamment un hangar, une ville, une université, un métro ou d’autres intérieurs de bâtiments. Les panneaux, ainsi que notre personnage, changeront d’apparence au fil des niveaux.
Alors oui, on est clairement pas sur du décor en 8K, mais c’est amplement suffisant.
Niveau bande-son, c’est discret. Le sound-design des éléments environnants est crédible (bruits de fond de la ville, du métro etc).
La musique, d’ambiance, se fait toute petite et se suffit à elle-même. On en demandait pas plus.
L’OST, composée par Logan Hayes, est disponible ici.
Côté gameplay, c’est simple et efficace.
On peut d’une part, déplacer son personnage à travers les différents panneaux, sauter sur des trampolines, monter ou descendre des échelles, pousser ou ramasser des objets etc. Classique en somme.
Notons un aspect intéressant, la possibilité de déplacer les panneaux.
En effet on pourra, selon certaines contraintes du niveau, déplacer les panneaux puis les relier entre eux. Ainsi, on liera une porte où une échelle à une autre, pour essayer de trouver la bonne route, qui nous mènera à la fin du tableau.
La durée de vie sera d’entre 4 et 6 heures, selon votre facilité à résoudre les différentes énigmes.
Niveau difficulté d’ailleurs, elle est évidemment croissante, comme presque tous les jeux du genre, sans non plus se révéler impossible, même vers la fin du jeu.
Petit bémol au niveau du rythme, j’ai personnellement eu du mal à me faire de « grosses » sessions d’un coup, mais ce n’est peut-être qu’un goût personnel.
Can you geek it ?
Yes you can !
On prendra plaisir à faire quelques rapides sessions par-ci par-là.
La durée de vie, assez courte, se prête néanmoins bien au genre, les énigmes sont bien foutues et l’OST assez relaxante.
Ceux qui apprécient le genre valideront, les autres, peut-être pas.
Le par Champ
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