Planet of Lana

*ne pas faire jeu de mot avec Lana Del Rey*

Pour commencer

Développé par les suédois de chez Wishfully Studios et édité par Thunderful Games (Super Meat Boy Forever, The Gunk), Planet of Lana est un plateformer / puzzle qui nous met donc dans la peau de Lana (jusqu’ici tout va bien), qui devra sauver sa sœur d’un kidnapping façon Guerre des Mondes.

D’abord attendu par beaucoup de joueurs suite à sa révélation en 2021, puis salué par la critique en 2023, voyons ce qu’il en est.

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Pour se mettre en condition

On écoute quoi ?

Hello de Lana Del Rey évidemment, mais pas l’originale, la reprise de Leo Moracchioli.

On boit quoi ?

Du lait de lama, ça se boit ?

On mange quoi ?

Du rumsteak de lama, ça se mange ?

Alors, ça dit quoi ?

Nous incarnons donc ici Lana, qui, dès le début de l’histoire (à peu près à la fin du tutoriel), voit les ennuis s’abattre sur elle et son peuple.

Sans trop d’explications, des sortes de créatures robotiques, envahissent notre village, kidnappant notre grande soeur ainsi que la totalité des habitants de votre village.
Peu après, nous rencontrons Mui, notre compagnon d’infortune, avec lequel nous allons essayer de sauver tout ce petit monde. Ça y est, l’histoire de Planet of Lana est lancée.
Et bordel, qu’elle est belle cette histoire.

Planet of Lana
Le début d’une belle relation

Niveau gameplay, on est clairement dans le minimalisme.

On évolue ici dans des décors en 2D, dans lesquels notre personnage peut sauter, interagir avec des objets ou avec son compagnon, mais en aucun cas se défendre, à l’instar d’un Limbo.

Le sel de ce gameplay sera donc les énigmes, nombreuses, présentes tout à long de l’aventure.
En effet, à chaque écran ou presque, vous devrez résoudre un puzzle afin de passer un obstacle ou un ennemi. Pour se faire, vous devrez jouer de la physique, de jeux de lumière, ou avec les déplacements de votre compagnon, qui vous obéira au doigt et à l’oeil.

Simple, efficace, ces mécaniques sont clairement au service de la DA, dont nous allons parler ensuite.

Les décors entièrement peints à la main, puis animés ensuite, dans lesquels nous évoluons, sont tout bonnement sublimes.
On passera ici par une foultitude d’environnements variés, ayant chacun une ambiance bien distincte. Tantôt dans la féérie, tantôt dans l’oppression, le monde de Planet of Lana, avec cette touche Ghibli plus qu’intéressante, se laisse découvrir et admirer sans forcer, et c’est un pur régal.
Une immersion totale, renforcée par une interface quasi inexistante, et des dialogues incompréhensibles, puisque dans une langue qui nous est inconnue.

Vous l’aurez compris, la DA est donc le point fort de ce titre.

Pour ce qui est de l’OST, autant dire qu’on a engagé un poids lourd pour la composer.
C’est en effet Takeshi Furukawa qui s’est chargé de cette tâche, et ce dernier a travaillé sur des titres tels que The Last Guardian, Golden Eye 007, Star Wars : The Clone Wars ou encore Avatar : The Last Airbender, rien que ça.

Conclusion, un pédigré incroyable pour une bande-son qui l’est tout autant. Tout est pertinent, que ce soit dans les ambiances émouvantes ou oppressantes, le sentiment d’immersion est constamment soutenu par le compositeur japonais.
Vous pouvez d’ailleurs écouter cette bande-son ici-même.

La durée de vie n’est clairement pas le point fort du jeu.

Il vous faudra environ 4/5 heures pour terminer le jeu, peut être un peu plus pour ramasser les collectibles cachés.
L’aventure étant assez rythmée, c’est une durée plutôt ok pour ma part, d’autant qu’une durée de vie plus longue aurait peut être juste été trop longue.

Can you geek it ?

Yes you can !

C’est évidemment un grand oui.

Malgré une durée de vie assez courte et un gameplay simpliste, cependant mis au service d’énigmes bien foutues, un titre bénéficiant d’une DA de cette qualité est un must have dans votre ludothèque.

Le par Champ

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