LIMBO (par Champ)

Le chef d'œuvre en bichromie

Pour commencer

Limbo est un jeu de plateforme / réflexion, qui vous met dans la peau d’un jeune homme, qui part à l’aventure afin de retrouver sa petite sœur. Vous allez ainsi parcourir le monde hostile des Limbes, dans une ambiance glauque à souhait, renforcée par une réalisation artistique très soignée.

Sorti en 2010, le premier titre du studio danois Playdead, également à l’origine d’INSIDE, a connu un fort succès auprès de la presse et des joueurs, et a reçu plusieurs prix.

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Pour se mettre en condition

On écoute quoi ?

N’importe quel son qui fait déprimer, d’Étienne Daho en passant par Hugo TSR.

On boit quoi ?

Une Imperial Russian Stout, épaisse, forte, noire.

On mange quoi ?

Des insectes grillés, peu importe lesquels.

Alors, ça dit quoi ?

Niveau scénario, il n’y a pas beaucoup de choses à ajouter par rapport à ce qui a été dit dans l’introduction, vous êtes un jeune homme qui part dans les Limbes, un genre de purgatoire, pour essayer de retrouver sa petite sœur, point.

Néanmoins, un florilège de théories sur l’histoire (et plus précisément sur sa fin) est apparu sur la toile, et c’est aussi ça qui fait la force du jeu.
Bref, c’est mystérieux, et il n’y a pas vraiment besoin de plus, alors on aime.

On souhaite le bonjour aux arachnophobes

Pour ce qui est du gameplay, celui ci est des plus simpliste, et c’est tant mieux. Comme dans les jeux de plateformes classiques en 2D, on peut bouger de gauche à droite, sauter, pousser ou s’accrocher à des objets (qui sont sensibles à la physique), besoin de rien de plus pour être efficace !

Rajoutons qu’il faudra quand même une bonne dose de patience pour arriver au bout du jeu, car même si celui-ci est accessible à tous, certaines énigmes sont un peu tordues, et surtout, on meurt foutrement souvent.
Le côté Die & Retry n’est pas gênant en soi, c’est en tombant qu’on apprend après tout.

L’aspect graphique est assez peu courant, mais fait définitivement partie des points forts du jeu.
En effet, on évolue ici dans un monde en tout en nuances de gris, en scrolling horizontal, à la direction artistique extrêmement soignée.
Les graphismes, simplistes (et pas folichons techniquement) collent tellement bien avec tous les autres aspects du jeu qu’on est presque obligatoirement séduit.

Un moment marquant

Le sound design lui, est assurément une des claques du jeu !
Extrêmement bien conçu, et on pourrait même dire que ça frôle la perfection. Les musiques étant presque absentes (voire même complètement absentes), on se repose uniquement sur les sons émis par ce qui compose notre environnement, à savoir des bestioles (vraiment) pas cool, des machines, du vent, de l’eau, des rochers, le bruit de nos os qui se brisent pour la énième fois.

Il faudra d’ailleurs souvent se servir de ces sons pour pouvoir avancer dans l’aventure, soit par exemple pour trouver la route à prendre après une action, et ainsi résoudre une énigme, soit pour éviter un éboulis et par la même occasion notre 272e mort.

Bref, ça régale.

La durée de vie est (si on veut chipoter) peut être une des seules parties décevantes de ce titre.
Et encore, elle n’est pas décevant car trop courte dans les faits, mais décevante car trop courte par rapport à l’incroyable expérience dans laquelle on nous plonge.
Comptez donc, comme beaucoup de jeu du même genre, entre 5 et 10 heures pour en venir à bout. Autant que la campagne d’un Call of Duty, en soi.

Can you geek it ?

Yes you can !

Comme c’est souvent le cas avec les jeux arcades, la seule chose dont on peut se plaindre, c’est que cette expérience (inoubliable) soit trop courte !

Même si c’est un format qui s’y prête, et que le titre aurait pu perdre de la qualité s’il avait été plus long, on aurait quand même essayé de rajouter quelques heures dessus.
Bref, une ambiance au petits oignons, une bande son qui lui colle parfaitement, des énigmes, du défi (mais pas trop), un gameplay simple, tout ce qui fait qu’un titre de ce style fonctionne, et devient une référence du genre.

Le par Champ

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