STALKER : Shadow of Chernobyl

Presque aussi bien que la série HBO

Pour commencer

STALKER – Shadow of Chernobyl est FPS développé (un peu à l’arrache) par le petit studio Ukrainien GSC Game World, qui vous plonge dans la peau du « Tatoué », un pauvre bougre ramassé sur un bord de route, ayant perdu la mémoire, et avec pour seule aide le PDA qui se trouvait sur lui.

Ajoutons (pour la science) que ce jeu est tiré d’un film, lui-même tiré d’un livre.

Champ FPS PC RPG Survival Horror

Pour se mettre en condition

On écoute quoi ?

L’Internationale, évidemment.

On boit quoi ?

De la vodka frelatée, dans une gourde rouillée.

On mange quoi ?

Le combo chou / patate parait adapté.

Alors, ça dit quoi ?

Vous vous trouverez dans « La Zone », un lieu proche de Pripyat (d’ailleurs reproduite dans le jeu) et donc, de la centrale de Tchernobyl.
Votre avatar, un stalker (sorte de soldat en quête de gloire et de trésors éparpillés dans La Zone) amnésique recueilli par un marchand dans un fossé, n’a qu’une seule consigne dans son PDA : Tuer Strelock.
Il vous faudra donc trouver qui est cette personne, et ce en vous rapprochant de plus en plus de la centrale de Tchernobyl, en combattant différentes factions et autres monstruosités mutantes (ouais le nucléaire c’est pas si ouf).

Même en étant dans un univers aussi immersif que celui de STALKER, l’intrigue peine parfois à se développer, et on ne peut pas dire que les quêtes secondaires ajoutent un réel intérêt à l’histoire.
On soulignera tout de même la présence de nombreuses fins différentes.

STALKER Shadow of Chernobyl gameplay
La ville de Prypiat est modélisée dans le jeu

Le gameplay lui, est plutôt rigide, et la difficulté est au rendez-vous.
Ne vous attendez pas à cracher les feux de l’Enfer avec votre pétard dans ce titre, car ici le maître mot est : survie !
Vous devrez en permanence gérer votre inventaire, vos munitions, et les gunfights d’une difficulté parfois hors norme vous promettent de nombreuses montées d’adrénaline (et de nombreuses morts).
On retrouvera aussi quelques éléments classiques des RPG, comme la présence d’artefacts, de plusieurs options de dialogue avec les PNJ ou d’équipements améliorables, et uniques pour certains.

Parlons un peu graphismes. Et le moins que l’on puisse dire, ce que ce n’est clairement pas le point fort du jeu.

En effet, STALKER, en plus d’être assez gourmand pour ce qu’il propose, ne balance pas des graphismes soignées et des animations à la Battlefield.
Néanmoins, on retiendra plutôt le level design du jeu ainsi que son ambiance, et, même si les décors sont peu soignés et la réalisation un peu bâclée, on est tout de suite plongé dans une Ukraine violente, dévastée et oppressante de l’après Tchernobyl.

STALKER Shadow of Chernobyl gameplay
Ce qu’il reste de la centrale de Tchernobyl

Rares sont les moments ou vous entendrez une vraie musique d’ambiance dans le jeu, mais quand ce sera le cas, vous lâcherez a coup sur votre souris pour en profiter ! Les morceaux sont magnifiques, et le background sonore du jeu colle parfaitement à l’ambiance du titre.
Une bande son de qualité en somme, glauque et immersive à souhait.

La durée oscille entre celle d’un light-RPG et d’un FPS, et on comptera une vingtaine d’heures environ pour compléter le jeu une première fois.
C’est assez court certes pour un jeu en monde semi-ouvert comme celui-ci, mais le fait qu’on puisse finir le jeu de différentes façon (7 au total), l’exploration plutôt libre, la possibilité de trouver des objets rares et le mode multijoueur ajoutent tout de même un certains nombre d’heures au titre.

Can you geek it ?

Yes you can !

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il faut remplir certaines conditions pour jouer à ce titre !
Tout d’abord, ne pas être regardant sur les graphismes, mais plutôt s’attacher à l’ambiance en général. Ensuite, avoir des nerfs à toutes épreuves, les passages un peu chauds et/ou oppressants se succèdent quasiment sans interruption.

Malgré une durée de vie un peu faible, et un scénario qui peine à exister, il vous faut jouer à ce jeu si vous cherchez une savante combinaison FPS / light-RPG / Survival qui sort des sentiers battus.

Le par Champ

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