High on Life

Pickle Rick approuve ce test

Pour commencer

Édité et développé par les américains de Squanch Games, High on Life est un FPS se déroulant dans un univers biopunk (ça change du cyberpunk n’est-ce pas ?).

On notera que ce jeu est conçu par Justin Roiland, co-fondateur et CEO du studio, bien connu pour avoir travaillé sur la série Rick & Morty. Et il va s’en dire que ça se ressent énormément ici, le jeu étant classifié 16+ plus pour ces lignes de dialogue que pour son gameplay.

Champ FPS PC Xbox One Xbox Series

Pour se mettre en condition

On écoute quoi ?

Mask off de Future, S04E04.

On boit quoi ?

Le contenu de la flasque de Rick, peu importe ce qu’il y a dedans.

On mange quoi ?

Des nuggets sauce Szechuan, évidemment.

Alors, ça dit quoi ?

Notre aventure débute alors que notre personnage est en pleine partie de jeu vidéo (qui sert d’ailleurs de tuto, gamingception ouais), s’en suit une invasion extraterrestre par de méchants aliens, qui veulent littéralement fumer les humains dans des cyberbongs, afin de s’envoyer une grosse défonce spatiale. Le tout entrecoupé de lignes de coke gentiment proposées par notre grande sœur.

Voilà le pitch, Kamoulox.

Votre personnage en soi n’a que très peu d’importance, puisque, apparemment non doté de parole, il sert uniquement de moyen de transport à ceux qui parleront à votre place tout au long de l’aventure, à savoir … vos flingues.
Je m’expliquerai un peu plus bas, dans la suite de ce test.

High on Life
CyberBioPunk m’voyez

Pour ce qui est de la DA, c’est un des véritables point fort de ce titre.
On évolue ici dans un monde post-apocalyptique avec un ambiance biopunk (cyberpunk également parfois) complètement loufoque. Les personnages sont vulgaires, pensent la plupart du temps uniquement à se droguer ou à pratiquer le coït (parfois même de façon interespèce). Nos flingues nous embrouillent à longueur de temps, et tous les dialogues sont diablement piquants et caustiques.
Je passe bien sûr les différentes références un peu pipi / caca propres à cet univers, autant sur les personnages de forme phallique, que sur ceux qui parlent uniquement sous forme de pet.
En résumé, un véritable (et très long) épisode de Rick & Morty, dans lequel on s’adresse d’ailleurs souvent directement au joueur, et ça régale.

L’OST est assez discrète, des musiques plutôt calmes lors de l’exploration, et plus pêchues lors des gunfights, rien de bien marquant.

Le sound-design, lui en revanche, est de grande qualité.
Votre aventure sera rythmée par des « pouet », « klong » et autres bruits de rots et de pets. Le doublage des flingues est très bon, mais néanmoins seulement disponible en anglais, ce qui pourra nous faire manquer quelques informations, notamment lors des combats.

High on Life
Ah les pubs en ligne, quel enfer

Niveau gameplay, c’est là que le bât blesse …

Parlons d’abord des aspects plutôt sympas, nous reviendrons ensuite sur ce qui l’est moins.

Déjà, les FLINGUES. En plus d’avoir des lignes de dialogues hilarantes, ceux-ci ont une réelle richesse de gameplay, au nombre de quatre (plus une arme de CàC), ils disposent chacun de deux, voire trois modes de tir, qui vous serviront également à franchir des obstacles dans votre environnement lors de l’exploration.
On aurait d’ailleurs aimé une plus grande diversité dans les armes, mais difficile de maintenir cette qualité de dialogues sur un armada plus complet, je vous l’accorde.

On trouvera également quelques accessoires, tel que le jetpack ou un module de dash, enrichissant encore un peu plus cet aspect du gameplay.

L’exploration pourra elle être récompensée par des easter-eggs assez marrants, telles que des cartes à collectionner, ou des happenings à certains endroits du monde.
On notera aussi des succès à tomber par terre de rire. Je ne vous les spoil pas, mais si vous voulez voir la liste complète de ceux-ci, elle est disponible ici.

High on Life
Les boss, présentés comme dans Borderlands, sont un peu spéciaux

Abordons maintenant les faiblesses de ce titre, et il y en a quelques-unes.

Tout d’abord, le bestiaire. Celui-ci est en effet assez peu riche, à part les quelques boss proposés dans le jeu, on se retrouve souvent face à 3/4 mobs humanoïdes différents, éventuellement 1/2 mobs de type « animaux », et c’est presque tout, ce qui est assez maigre.
Et, transition bien trouvée, cela m’amène ensuite aux différentes maps du jeu.
Même si celles-ci sont plutôt sympas, elles sont en effet bien trop peu nombreuses, car seulement au nombre de quatre grandes zones, divisées en plusieurs différentes sous-parties.

Aussi, une sensation de vide m’a souvent envahie au gré de mes pérégrinations. En effet, il n’y a que très peu de PNJ utiles, encore moins dans les zones « sauvages » que dans la ville principale (qui sert plus ou moins de HUB, soit dit en passant), et on se retrouve souvent à errer entre deux gunfights. Conclusion, il aura fallu plus de PNJ, ou plus de mobs, au choix.

De plus, l’absence de réelles quêtes secondaires n’encourage pas le backtracking, que l’on fera seulement pour amasser des collectibles.

High on Life
Le character design est … particulier

La durée de vie est d’environ une dizaine d’heure si on fait le jeu tout droit, et le double si l’on souhaite faire le 100%.

Ce qui est peu pour un Borderlands-like, mais très bien pour ce titre en particulier.
Déjà, car il aurait été bien difficile de maintenir une narration de qualité sur une durée plus longue, et ensuite, car le manque de profondeur du jeu aurait été encore plus criant si la durée de vie avait été rallongée.

Can you geek it ?

Yes, no, maybe, I don't know ...

Je l’avoue, ce fut compliqué de décider comment noter ce jeu.

Pour résumer, High on Life est un « sous-Borderlands sauce Rick & Morty ».
Les fans de l’univers apprécieront, et peuvent faire ce jeu sans hésiter, les tryhardeurs de FPS eux, peuvent passer leur chemin.

C’est con, sans toutes ses faiblesses techniques, on aurait eu là une véritable pépite.
Alors la suite, c’est pour quand ?

Le par Champ

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