Pour commencer
Pensé et développé par le suédois Oskar Stålberg, et édité par les équipes, également suédoises, de Raw Fury, Townscraper est un city-builder, sans aucun réel autre but que de vous détendre, à l’inverse de certains autres classiques du genre, type Sim City ou Cities XL.
Pour se mettre en condition
On écoute quoi ?
Feather, de Nujabes, ou un autre son chill dans le même genre.
On boit quoi ?
Un chocolat liégeois, sous un plaid.
On mange quoi ?
Des spéculoos, pour tremper dans le chocolat, non ?
Alors, ça dit quoi ?
Pas facile d’écrire un texte conventionnel sur Townscraper, car celui-ci tient plus du concept expérimental que du réel jeu indé, même si l’en est un.
Je m’explique.
On fait ici face à un titre ultra minimaliste, dans lequel nous n’avons pas réellement d’autre but que de poser des blocs de différentes couleurs afin de bâtir différentes structures.
On abordera donc plutôt Townscraper comme un jouet ou un logiciel, que comme un jeu à part entière. On peut même imaginer une mise en application de la technologie utilisée ici dans un autre jeu.

Le gameplay est donc simplissime.
Une touche pour placer des blocs, une autre pour les supprimer, et la possibilité de changer les couleurs de blocs, c’est tout !
Il comprend néanmoins quelques subtilités, que vous découvrirez naturellement en faisant jouer votre créativité.
Par exemple, faire un bâtiment d’un seul bloc de large et assez haut fera pop automatiquement une flèche au sommet de celui-ci, faire un espace fermé par des blocs vous donnera la possibilité de faire un jardin et d’avoir un peu de verdure dans votre ville, creuser dans un ensemble d’habitations fera apparaitre des arches, des escaliers etc.
C’est simple, ça fonctionne, et c’est relaxant, que demander de plus ?

Ici, je ne parlerai pas forcément de défauts ou de bugs (même si le jeu n’en est pas exempt, notamment la version PC), mais plutôt des pistes d’améliorations possibles, via une potentielle MAJ, ou pourquoi pas, via une suite.
Alors que pourrait-on faire de mieux ?
Et bien on peut imaginer plus d’animations sur la map, comme des PNJ par exemple, une musique de fond sera également la bienvenue, même si le fait de ne pas en avoir vous laisse le choix de votre propre playlist.
On pourrait aussi souhaiter une map plus grande, ou encore, une amélioration de l’algorithme qui génère nos bâtiments, même si celui-ci est déjà remarquable.
Seul petit défaut du jeu, la maniabilité à la manette, qui pourrait être revue. Mais bon, ce titre étant évidemment plutôt axé PC, on passera ce détail.

Quid de la durée de vie me direz-vous ?
Et bien elle est tout bonnement infinie.
Malgré la taille des maps, vous pouvez tout simplement créer une nouvelle sauvegarder et commencer à bâtir de nouveau.
On peut donc conclure en disant que Townscraper est un inconrtoubale à avoir de côté dans sa ludothèque, pour les longues soirées d’hiver, ou après 72 morts consécutives sur un boss retort d’Elden Ring.
Can you geek it ?
Yes you can !
Évidemment que oui.
Tenant plus d’un concept jouet / outil que d’un réel jeu vidéo, Townscraper, que ce soit via une session de 15 minutes ou de plusieurs heures, arrivera à coup sûr à accomplir sa mission, à savoir : vous détendre tout en stimulant votre créativité.
Un régal.
Le par Champ