Dark Souls – Prepare to Die edition

Prepare to die again, and again, and again ...

Pour commencer

Dark Souls est un RPG orienté action, qui vous plonge dans un monde sombre et déchiré. D’une difficulté et d’un vice assez extrême pour les néophytes, ce titre, poussera à coup sûr un grand nombre de joueurs à dépasser leurs limites.

On va tester la version Prepare to Die Edition, sortie le 24 août 2012 sur consoles de salon contient le jeu ainsi que le DLC Artorias of the Abyss. Une version HD est également disponible sur les consoles de 8e génération.

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Pour se mettre en condition

On écoute quoi ?

La musique du boss final, un titre qui m’a vraiment marqué. Elle est disponible ici.

On boit quoi ?

Une bonne gose, bière un peu acide et salée, comme le jeu.

On mange quoi ?

Encore du sel, pur.

Alors, ça dit quoi ?

Rares sont les jeux qui présentent leur scénario de cette façon. En effet, celui-ci est incroyablement riche, mais également foutrement cryptique, rien n’est donc expliqué de manière vraiment claire au joueur. Il vous faudra écouter les dialogues de PNJ bien trop rares (Solaire mon héros), regarder attentivement les quelques cinématiques, lire les descriptions d’objets, et même chercher sur internet si vous voulez allez plus loin.

On pourrait donc se dire que présenté de cette façon, ça va être galère de tout comprendre, et bien n’en déplaise à certains, cela contribue à l’immersion totale du joueur. Vous serez perdu, isolé, et ça fonctionne !

Dark Souls boss
Le « tutoriel » du début de jeu en question

Abordons maintenant le gameplay, point le plus important du jeu, et aspect qui à lui seul à entrainé la création du genre Souls-like dont bien d’autres titres s’inspireront par la suite.
Gros point positif : il y a une foultitude de façons de mener votre périple à bien. Les manières de monter son personnage sont propres à chacun.
Cependant, point commun à toutes ces manières différentes de jouer : l’aspect punitif du jeu. En effet, le jeu n’est pas bêtement dur, il est exigeant.
Vous devrez sans cesse être sur vos gardes à chaque nouvel ennemi rencontré (car nouvel ennemi = nouveau pattern à apprendre) et à chacune de vos arrivées dans une nouvelle zone, et le moins qu’on puisse dire, c’est que chaque faux pas peut potentiellement mener à une mort brutale. En même temps, rien d’étonnant pour un jeu qui nous colle un boss de 8 mètres de haut dès la 5e minute de jeu.
Le fait que qu’on perdre notre expérience, qui sert également de monnaie in-game, à chaque mort, et qu’on l’on doive aller la récupérer ensuite (et donc la perdre définitivement si on meurt à nouveau) ajoute un peu de piquant à tout ça !

Enfin, parlons du level-design si propre au genre. Il est labyrinthique, et énormément de zones (reliées entre elles) sont disponibles dès le début du jeu. Inutile de dire qu’il est tout à fait possible d’entamer le jeu par une zone beaucoup trop dure pour nous (oui oui je parle des catacombes). Si on ajoute à tout ça le fait que votre pire ennemi sera clairement la gravité (plus dangereuse que les boss, sans déconner), ça régale.

La présence du multi est plutôt sympa et apporte une vision différente du gameplay.
On ne joue pas de la même manière contre un mob que contre un joueur adverse. Bon après, ce multi reste un peu broken, mais quand la connexion fonctionne, c’est pas mal.

Dark Souls Solaire
\[T]/ PRAISE THE SUN \[T]/
Les graphismes ne sont pas le points fort du jeu, il faut l’avouer.
Le character / level design ainsi que les ambiances sont bonnes, mais ce n’est pas vraiment beau, et on se souvient de certaines zones, telles que le Hameau du Crépuscule, qui tournait à 15 fps sur consoles (problème réglé sur PC et consoles de 8e gen).

Niveau bande-son, on ne peut pas raisonnablement critiquer. On alterne entre thèmes légendaires et ambiances plus ou moins discrètes selon les zones dans lesquelles on se trouve.
Et parce que j’suis quelqu’un de bien, je vous balance le nom du compositeur : Motoi Sakuraba. Le gars a bossé sur toute la série des Souls, des Tales of, des Golden Sun ou encore des Star Ocean. Un grand monsieur.

On peut dire qu’on en a pour notre argent ! Non seulement vos innombrables morts rallongeront la durée de vie, mais si on prend en compte le fait qu’il n’y a pas vraiment de limite de niveau, que vous pourrez sans cesse chercher quelques objets pour upgrade votre personnage, la présence de SEPT NG+ et enfin de la présence du multi (PvP ou coop), alors la on est pas mal niveau durée de vie !

L’ajout du DLC avec plusieurs boss bien corsés ajoutera encore plus de challenge, ainsi que la rejouabilité, indispensable si vous voulez tester plusieurs classes de personnages.

Avant de conclure, si vous n’avez pas eu assez de cet article, passez donc sur celui concernant Dark Souls II : SOTFS.

Can you geek it ?

Yes you can !

Même s’il ne parait pas accessible à tout le monde, Dark Souls reste un titre exceptionnel, devenu un classique, qui aura révolutionné l’industrie, et ce malgré ces quelques faiblesses techniques qui seront bien rapidement éclipsées par son gameplay.
Immersif, sans pitié, riche, il vous poussez dans vos derniers retranchements, et deviendra à coup sûr beaucoup trop chronophage si vous vous y plongez vraiment.

Foncez sur la version HD, et surtout n’oubliez pas : PRAISE THE SUN

Le par Champ

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