Dark Souls II : Scholar of the First Sin

Le meilleur Souls en partant de la fin

Pour commencer

Suite de Dark Souls 1 que nous avions testé précédemment, cet opus ne déroge pas aux règles des Souls. Gameplay exigeant, level design impitoyable, boss dantesques, ambiance glauque à souhait etc.

On ne change pas une équipe qui gagne, n’est-ce pas ?

La version testée ici est la Scholar of the First Sin édition, comprenant tous les DLC, sur Xbox One.

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Pour se mettre en condition

On écoute quoi ?

Le thème de Majula, dispo ici, est assez incroyable.

On boit quoi ?

Une petite tisane s’impose avec cette OST, non ?

On mange quoi ?

Un anxiolytique, pour ne pas craquer pendant ce boss rush qu’est le jeu.

Alors, ça dit quoi ?

Contrairement au premier Dark Souls, on vous présente un petit morceau du lore au début du jeu, via une courte cinématique, puis via les premiers PNJ rencontrés, quelques instants après le début du jeu.

On sera du coup guidé (enfin guidé à la From Software hein) tout au long du jeu par les PNJ, qui compléteront ce que l’introduction du jeu nous a appris.

Même si certains seront donc assez déçus de ce parti pris d’en apprendre plus au joueur que dans le premier titre, on notera qu’il nous faudra quand même parler plusieurs fois aux PNJ, ou encore lire la description des objets pour approfondir notre connaissance du lore.

Comme d’habitude dans les Dark Souls, on ne peut pas dire que les graphismes soient le point fort du jeu.
Pas énormément de choses à dire donc. En dehors du fait qu’on ne verra pas de dantesques chutes de FPS comme dans certains passages de Dark Souls premier du nom, on soulignera des niveaux plutôt soignés, un character assez sympa, même si les boss, dans l’ensemble, s’oublient vite, ou encore des effets de particules plutôt bien gérés.

Pour la comparaison, on notera que cet opus est sorti la même année que des titres comme Alien Isolation, Watch Dogs, Far Cry 4 ou AC Unity. On est donc toujours pas au top techniquement côté From Software.

Dark Souls 2 gameplay
Un moment marquant

L’OST est de qualité. Le sound-design est globalement bien foutu et la musique reste discrète, tout en prenant de l’importance à certains moments-clés du jeu, comme lors des combats contre certains boss par exemple.
Je n’ai pas retrouvé les frissons que j’avais eu dans le premier opus, lors du combat contre le boss de fin notamment, mais ce n’est pas un aspect qu’on peut raisonnablement critiquer.

Encore une fois, l’élément clef du jeu reste le gameplay, c’est à ça qu’on reconnait un Souls-like.
Alors parlons-en.

Remanié pour être moins lent et rigide (bon c’est pas encore un Devil May Cry hein), celui-ci offre plus de maniabilité au joueur dans les combats et les déplacement, et c’est franchement pas plus mal. Beaucoup moins nerveux que le gameplay de Dark Souls 3, son côté un peu « lent » fait partie de son ADN, et contribue à le rendre punitif, sans pour autant en devenir stupide.

Pour ce qui est du level design, on reste dans le classique des Souls. Environnements sombres, pièges, et le classique schéma labyrinthique déjà présent dans le premier opus.
Comme d’habitude, vous êtes seul, sans map, sans objectif précis, avec une multitude de chemins qui s’offrent à vous.

Autres détails au niveau du gameplay : une plus grande variété dans le stuff disponible, toujours la présence des fameux serments, la présence d’une sorte de « village » dans lequel se trouvent plusieurs PNJ, et où l’on ira pour monter de niveau (fini le level-up à n’importe quel feu), mais encore la possibilité de se téléporter entre les feux dès le début du jeu, de brûler certains items aux feux (avec des effets divers et variés) ou encore un nombre de PNJ invocables plus grand.

Dark Souls 2 DLC
Une des parties des DLC

Pour finir, parlons baston et difficulté, parce que bon, ça représente quand même genre 95% du jeu.
Comme à l’accoutumée, le titre est toujours assez exigeant. La difficulté des combats de boss est plutôt équilibrée par rapport à Dark Souls 1, même si ceux-ci sont plus nombreux. Les PNJ hostiles, sont, je trouve, d’un niveau un poil plus relevé qu’auparavant.
En dehors de ça, on soulignera juste la présence de quelques bugs (de hitbox par exemple) inhérents à cette saga.

Un aspect légèrement décevant est le côté « boss rush ».
En effet, avec les DLC, on trouve un nombre incroyablement élevé de boss : 32 !
Ce nombre ajouté au fait que la plupart d’entre eux ne sont pas marquants, on a un peu l’impression de bêtement découper des pauvres bougres du début à la fin du jeu.
Tout ceci pris en compte, on peut dire que la difficulté est légèrement supérieure à celle du premier opus.

Sans surprise, la durée de vie du titre est quand même assez longue.
Le jeu étant assez vaste et labyrinthique de base, si on veut en plus explorer tous les recoins, tenter plusieurs serments, faire du PvP et de la coop, battre les boss optionnels, monter un ou plusieurs personnages avec un bon stuff, ça prend du temps.
Si on y ajoute les NG+ et les DLC, ça en prend encore plus.

Avant de conclure, je vous rappelle que nous avons également testé Dark Souls : Prepare to Die.

Can you geek it ?

Yes you can !

Cet opus est bon dans l’ensemble.

Le jeu est vaste, sombre, on retrouve les principales caractéristiques des Souls, et les DLC ajoutent vraiment du contenu et du challenge.

Digne successeur du premier opus, Dark Souls 2 reste une référence du genre malgré quelques aspects qui rebutent au niveau du gameplay et de la progression dans l’histoire.

Le par Champ

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