Apotheon

Apotheon fut une cruelle déception.

Il avait pourtant tout pour me plaire : la perspective de jouer un petit grec vivant une grande aventure épique dans des décors vraiment stylés et à l’architecture metroidvaniesque me mettait vraiment en appétit, et c’est avec un entrain non feint que j’ai lancé le jeu.

Et là, ce fut le drame.

Ce gameplay… Des jouabilités bizarres j’en ai déjà croisées, je tente toujours de les apprivoiser, j’y arrive souvent, mais là, non. Je n’ai pas pu. Le déplacement du personnage, la visée, l’inventaire incompréhensible sont trop de paramètres à gérer face à des ennemis parfois coriaces et souvent trop rapides pour moi, pauvre mortel, qui ai cru intelligent d’avoir eu l’idée de défier les dieux du gameplay brouillon. Si vous êtes adeptes du combo clavier/souris (ce que je ne suis pas) alors tentez votre chance, je pense que le gameplay a été pensé uniquement pour lui. Le jeu est certes compatible pad Xbox, mais n’a pas l’air du tout d’être optimisé pour.

Ajoutez à cela un affichage étrange de la map en surimpression du jeu (= sans pause) assez peu lisible et l’absence de sous-titres français et vous comprendrez que passée l’intro, je n’ai pas réussi à ressentir une once de fun dans ce jeu.

Il est très rare que je ne finisse pas un jeu de ce type une fois commencé, mais il est également rare que j’aie eu à me forcer à ce point pour en redémarrer un.

Je pense qu’Apotheon avait d’excellentes bases en termes d’ambiance, c’est tellement dommage de s’être raté sur le cœur du jeu : la maniabilité et l’interface. Ces aspects font vraiment « jeu amateur », alors que le concept vaut tellement mieux que ça…

J’aurais adoré aimer ce titre, mais le destin en aura décidé autrement. Ça sera sans moi ce coup-ci.