Death’s Door

croa croa

Pour commencer

Développé par les talentueux Mark Foster et David Fenn, pour le studio Acid Nerve, ce titre nous plonge dans la peau d’un petit corbeau faucheur d’âme, ayant pour mission d’envoyer les êtres restés trop longtemps dans cette vie dans l’au-delà.

Seulement, sa quête ne va évidemment pas se passer comme prévue.

On notera que ce titre est édité par le maintenant bien connu studio Devolver (Trek to Yomi, Hotline Miami), avec qui Acid Nerve avait déjà bossé sur Titan Souls, titre salué par la critique.

Action Aventure Champ Indé PC PS4 PS5 Switch Xbox One Xbox Series

Pour se mettre en condition

On écoute quoi ?

Darkness, de Rage Against the Machine, présente sur l’OST du film The Crow. Ça colle pas trop avec l’ambiance mais j’aime beaucoup RATM et le jeu de mot est drôle.

On boit quoi ?

N’importe quelle bière de la micro-brasserie canadienne 2 Crows Brewing.

On mange quoi ?

Une poularde farcie, parce que la volaille ne vole pas avec les corbeaux.

Alors, ça dit quoi ?

Comme évoqué dans l’intro de ce test, nous sommes donc dans la peau d’un petit corbeau (aphone) employé à la Commission des Faucheurs, qui est en quelques sortes l’entreprise monopolistique de la récolte des âmes des défunts.

Ses employés, à l’instar de notre personnage, sont donc chargés d’envoyer les âmes dans l’au-delà.

Seulement voilà, notre petit volatile va se faire subtiliser son âme juste avant de la récolter, et problème, tant qu’un corbeau ne livre pas son âme, il vieillit, et meurt.

L’histoire, non dénuée de réflexions en tout genre sur le concept de mort, commence donc ici.

La fameuse Porte de la Mort

C’est donc au niveau gameplay qu’on se rapproche de ce qui nous était proposé dans les premiers Zelda.

Notre personnage devra faire face à des hordes d’ennemis, ainsi qu’à quelque boss, et pourra s’en défaire à l’aide de différentes armes de CaC (cinq au total) mais également grâce à plusieurs sorts (quatre) ayant chacun leur spécificité.
Ses sorts consommeront du mana, rechargeable en frappant un ennemi ou un élément destructible du décor.

Disposant d’uniquement 4 points de vie, certains combats deviendront assez vite punitifs. Mais pour être honnête, contrairement à certains, je ne trouve pas non plus que nous soyons ici sur un Roguelite ou un Souls-like. La difficulté est juste et bien dosée pour un jeu du genre.
Pour ce qui est de régénérer ses points de vie, on trouve ici un système assez particulier : nous devons planter une graine (item trouvable in-game) dans des pots, répartis un peu partout dans le monde, et ensuite consommer la fleur qui aura poussé à cet endroit. On notera que les fleurs ne réapparaissent qu’après notre mort, ce qui complique parfois notre exploration, sans pour autant être injuste.

Niveau level design, on trouvera ici plusieurs zones à explorer obligatoirement, afin d’aller chercher les âmes de certains boss, et ainsi d’accéder à la Porte de la Mort.
On notera aussi la présence d’un HUB central, la fameuse Commission des Faucheurs, où l’on trouvera différents points de voyage rapide, ainsi qu’un PNJ faisant office de marchand.

La DA est vraiment plaisante

Niveau ambiance, on en redemande.

Les différents environnements que nous traversons durant notre aventure, parfois enchanteurs, parfois plus sombres, adoptent des tons monochromes toujours justes, et ce baume pour les yeux nous invitera irrémédiablement à l’exploration.

Côté musique, on est servi également.

Les bruitages sont de bonne facture, et l’OST, tantôt discrète, tantôt plus pêchue (pendant les combats de boss par exemple) nous accompagnera d’une manière formidablement cohérente toute au long de notre aventure.
Mention spéciale au thème du Corbeau Gris, tout bonnement incroyable dans cette mise en scène, que je ne vous spoilerai pas.

Les différents biomes sont variés

Niveau durée de vie, j’ai du mettre environ 7 heures à terminer le jeu.

Même en l’absence d’un NG+, qui aurait d’ailleurs assez peu de sens ici, le titre ne se termine pas une fois le boss de fin vaincu, et vous pourrez toujours continuer votre aventure, afin de tenter de trouver les secrets, armes et items encore non découverts.
Une durée de vie plutôt correcte pour le genre donc.

Si ce titre vous plaît, je vous recommande d’ailleurs le fabuleux Tunic.

Maintenant, place à la conclusion !

Can you geek it ?

Yes you can !

Évidemment, c’est un oui.

Ce Zelda-like, affiché à une vingtaine d’euros sur Steam, et inclus dans le GamePass, vous fera voyager quelques heures et sera une réelle bouffée d’air frais vidéoludique, grâce notamment à une DA inspirée, une OST enchanteresse, et une histoire pleine de sens, sans être dénuée d’humour.

Le par Champ

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *