Reckoning : Les Royaumes d’Amalur

Un peu Skyrim, un peu Fable, un peu WoW

Pour commencer

Reckoning : Les Royaumes d’Amalur est RPG orienté action, édité par EA (oui oui ils font aussi des RPG), qui vous plonge dans la peau d’un mage, d’un guerrier ou d’un voleur, dans un monde vaste en map semi-ouverte. Outre la trame principale, vous pourrez effectuer de nombreuses quêtes secondaires ainsi que rejoindre les factions de votre choix.

La version testée ici est l’originale, et non le remake, nommé Re-Reckoning (original hein).

Action Champ Open World PC PS3 RPG Xbox 360

Pour se mettre en condition

On écoute quoi ?

On boit quoi ?

Une Potion PX comme dans Fable, pour level-up plus vite.

On mange quoi ?

Du sanglier, comme dans WoW.

Alors, ça dit quoi ?

Si le scénario peut paraître original au premier abord, il est en réalité plutôt quelconque.
En effet, malgré les quelques touches originales du monde dans lequel vous évoluez, les histoires de guerre entre ethnies dans un royaume heroic-fantasy n’a rien d’inédit, à l’instar de votre personnage, au destin forcément exceptionnel (coucou le Dovahkiin), qui va devoir changer le monde, après s’être attiré l’attention des puissants.
On notera d’ailleurs que notre avatar est plongé dans cet univers après avoir été ressuscité en laboratoire, à la Frankeinstein. Sympa la référence.

Plongé dès le début de l’aventure dans un vaste royaume dont le game-design qui n’est pas sans rappeler celui de WoW ou d’un Fable, vous évoluerez dans des décors souvent très colorés et enchanteurs (une bonne partie du temps), à défaut d’être réellement soignés et fluides. On notera aussi le vrai dynamisme dans les combat, et des effets de particules sur les magies / compétences bien foutus, qui raviront les aficionados de titres plus orientés action.

Reckoning : Kingdom of Amalur gameplay
Les décors, colorés, sont réussis

La jouabilité est extrêmement intuitive, dynamique et variée lors dès combat, ce qui allège l’aspect répétitif de certaines quêtes.
Pour la difficulté, c’est extrêmement casual pour un habitué du genre. J’ai dû mourir une dizaine de fois en finissant le jeu à 80/90%, en difficulté maximale, sans craft d’équipement ou de potions, c’est pour dire !

La diversité offerte par les différentes classes du jeu (qu’on peu reset à tout moment) est néanmoins appréciable, même si au final on se retrouve souvent à découper tout ce qui bouge en spammant la touche attaque.
Vous serez donc souvent marteau de guerre en main, tournoyant au milieu d’une masse de gobelins à l’IA basique, une pluie de météores s’écrasant sur votre passage. Et c’est plutôt sympa, mais ça aurait mérité d’être un peu plus dur.
On soulignera quand même la présence de craft, donnant accès à du stuff complètement broken, plutôt sympa.

Reckoning : Kingdom of Amalur gameplay
Les combats sont très dynamiques

Les thèmes musicaux de qualité, qui collent aussi bien avec l’ambiance enchanteresse du jeu qu’avec les combats, ainsi qu’un doublage français plutôt propre.

Pour ce qui est de la durée de vie, on en a pour son argent.
Comptez une centaines d’heures (répétitives) pour finir le jeu en entier en mode difficile. Les quêtes, même si elles ne sont pas toujours passionnantes, sont nombreuses (plus de 200 !).

Vous pourrez aussi vous consacrer à l’artisanat, à la recherche d’objets rares, aux tâches, aux quêtes de factions etc.
On ajoutera la présence de DLC (non testés ici, mais inclus dans le remake) qui rallongeront la durée de vie.

Can you geek it ?

Yes you can !

Big Huge Game et EA nous offre ici un bon petit RPG orienté Beat Them All, outre son scénario pas si original et sa difficulté quasi-nulle, qui feront grincer des dents les amateurs de RPG, le monde enchanteur, le gameplay incisif ainsi que la durée de vie du titre conviendront sans doute au plus grand nombre.
Un jeu à faire au moins une fois donc, mais pas plus.

Le par Champ

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