Fallout 4 – GOTY (par Champ)

War Never Changes

Pour commencer

Fallout 4 est FPS – RPG post-apocalyptique de la série du même nom, bien connue des amateurs de jeux vidéos, tant elle est devenue indétrônable au fil des ans. Dans cet opus, nous incarnons un résident de l’Abri 111, situé près de Boston, qui revient à lui après avoir été cryogénisé pendant la fameuse guerre nucléaire de 2077.
On y retrouve bien entendu la grande quête principale, concernant comme toujours directement notre personnage, mais aussi les quêtes secondaires, quêtes de factions … et bien sur quelques bonnes (et moins bonnes) nouveautés.

La version testée comprend tous les DLC.

Champ FPS PC PS4 RPG Xbox One

Pour se mettre en condition

On écoute quoi ?

Do the Evolution de Peal Jam, ça colle avec l’histoire.

On boit quoi ?

Une bonne canette de Nuka Cola, forcément. La vraie recette (oui oui) est dispo ici, c’est cadeau.

On mange quoi ?

N’importe quel aliment récolté près de Prypiat, en Ukraine. Le ragout tchernobylesque il y a que ça de vrai.

Alors, ça dit quoi ?

On entre dans le vif de ce sujet avec quelque chose qui fâche, le scénario.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les scénaristes ne se sont franchement pas trop foulés à nous pondre quelque chose d’original. On commence dans un abri (surprise non ?), notre femme se fait buter, notre fils kidnappé, et du coup on part à sa recherche …

Voila voila ! Bon, on soulignera que les différents choix relatifs aux factions auront une incidence sur la fin, même si on aurait aimé pouvoir modeler l’histoire plus à notre guise tout au long de celle-ci, et non pas uniquement ou presque lors du dénouement de la quête principale.
Les DLC ajoutent heureusement un peu de piquant, mais rien de bien folichon non plus.

À l’époque à laquelle j’ai écris ce test, je pensais que le prochain Fallout serait peut être le bon niveau scénario, mais quand on voit Fallout 76

Fallout 4 gameplay
Votre fidèle compagnon

La partie la plus importante, et la plus longue, concerne évidemment le gameplay.
Commençons par les points positifs.
Tout d’abord, la construction et gestion des colonies. Dans cet opus, on peut en effet prendre possession de territoires et les transformer en « colonies », ce qui nous donne accès à une sorte d’éditeur type mini SimCity.
Si au premier abord, l’interface du mode atelier peut paraître un peu rigide, et qu’on galère parfois à placer nos objets, ce mode peut vite devenir addictif. On se prend vraiment au jeu, construire des bâtiments, des défenses, des plantations, attirer des colons et les affecter à différentes tâches, défendre sa colonie contre des attaques (bon ça des fois c’est chiant) devient vite chronophage. L’ajout de ce mode, facultatif au niveau de l’histoire, est un énorme plus.

Il en est de même côté craft : on peut fabriquer ou customiser de manière très intuitive armes, armures, drogues, plats …

Côté gunfights, on est plutôt bien servi aussi (il y a même parfois un peu trop), ceux-ci sont plus nerveux qu’auparavant, et l’éventail d’armes et plus large que dans les opus précédents (notamment grâce à l’apparition des armes de fortune et de la customisation).
On notera aussi l’habituelle présence du système d’aide à la visée, le SVAV.

On ne va pas s’étendre sur le côté exploration, la carte est gigantesque, variée,et il faudra réellement un moment avant d’en faire le tour ! On retrouvera aussi les fameux compagnons (et leurs quêtes), divers et variés (Canigou <3).

Bref, passons maintenant aux choses qui fâchent … tout d’abord, parlons des mécaniques propres à un RPG. Certaines ont tout simplement disparu ! Notamment la notion de karma, qui n’est plus aujourd’hui qu’un lointain souvenir.
Autre point négatif, certains aspects de la narration. En effet, un scénario banal est souvent accompagné de mécaniques également banales. Quasiment plus aucun choix de dialogues (ou alors très peu diversifiés), ce qui rend l’interaction avec les personnages parfois bien fade.

Et enfin, la difficulté … Notion à oublier, à moins de passer en mode très difficile avec l’option survie activée (besoin de se nourrir, de dormir, poids des munitions activé etc).
Le level cap ayant plus ou moins disparu, on se retrouve à un certain moment avec un perso tellement pété qu’on déglingue de l’Écorcheur légendaire (un des mobs les plus forts du jeu) en deux ou trois coups de pompe, et ça c’est n’importe quoi.
L’exploration relèvera donc les plus doués plus d’une balade de santé qu’une épreuve de survie, en tout cas si l’on active aucun mod relevant la difficulté.

On passera aussi le chapitre sur les différents bugs présents dans les titres estampillés Bethesda. Comme l’indique le screen présent ci-dessous, ceux-ci sont toujours d’actualité.

Fallout 4 gameplay
La signature Bethesda

Quand on aborde le sujet des graphismes dans un Fallout, on sait en général que ce ne sera pas le gros point fort du jeu.
Et bien on ne déroge pas à la règle. Comme toujours un peu en retard techniquement sur son temps,  on sait que les accros à la série ne seront pas rebutés par cet aspect.
Car en revanche, même si on est pas au niveau d’un Forza ou d’un AC (titres également sortis en 2016), les ambiances sont cohérentes et plutôt variées.

Enfin, ajoutons qu’avec certains mods, il devient tout de suite beaucoup plus propre.
On peut ainsi rajouter des textures, de la végétation et toutes sortes de choses. On notera (et ça c’est un gros point fort) que Microsoft a autorisé le portage des mods sur XB1 ! Même si cela a pour effet de désactiver les succès, on peut néanmoins vivre une expérience différente grâce à ceux-ci.
Sony de son côté, n’autorise pas l’ajout de mods (du moins pas en 2016).

Comme à l’accoutumée, on retrouve ici une bande sonore de qualité. Même si les musiques sont assez discrètes, pour ne pas dire inexistantes parfois, le sound design dans son ensemble est lui de très bonne facture.

Niveau durée de vie, on touche vraiment un gros point fort du jeu.
Même si la quête principale n’est pas extrêmement longue, si on plonge vraiment dans l’univers de ce titre, cela peut très vite devenir chronophage ! On pense notamment aux quêtes de factions, aux diverses quêtes secondaires mais encore aux colonies (si vous avez l’âme d’un bâtisseur, comptez des dizaines d’heures), et bien sûr à l’exploration, et aussi aux six DLC dont certains ajoutent un réel contenu de qualité (Far Harbor notamment).

Can you geek it ?

Yes you can !

Honnêtement, je suis à la fois heureux d’avoir fait cet opus, et à la fois déçu. On aurait pu attendre quelque chose de meilleur techniquement, et surtout d’un peu moins casualisé, et là, on aurait vraiment frôlé la perfection.

On passera tout de même de nombreuses heures à profiter de ce titre, qui rate encore son entrée au Panthéon du jeu vidéo, à vraiment pas grand chose.

Le par Champ

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