Lords of the Fallen

Casual Souls

Pour commencer

Titre plutôt original dans le panel de jeux estampillés Ubisoft, nous sommes dans la peau d’un guerrier nommé Harkyn, qui ressemble étrangement à Ragnar Lothbrok, éjecté hors de prison à l’insu de son plein gré, car ce dernier est tellement badass que c’est probablement le seul à pouvoir péter la gueule aux Rhogars, genre de gros démons vraiment très méchants.

Sorti quelques mois après Dark Souls II, Ubi nous propose donc son propre Souls-like, et on va voir ce qu’il a dans le ventre.

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Pour se mettre en condition

On écoute quoi ?

Backbone de Gojira, c’est violent, ça fait du bien.

On boit quoi ?

Quelque chose de fort pour faire passer le plat cité en dessous, comme de la Pálinka, une gnôle originaire de Hongrie.

On mange quoi ?

Un truc douteux, genre œuf de cent ans.

Alors, ça dit quoi ?

Comme dit dans l’introduction, Ragnar (c’est moins perturbant pour moi de l’appeler comme ça) doit donc aller défourailler des hordes démons, car ceux-ci commencent à envahir le monde des humains, et ce à cause d’un grand méchant nommé Adyr.
Voilà, c’est à peu près tout ce qu’on sait au début de l’aventure.

Et le soucis, c’est que le scénario est plus ou moins laissé en arrière, les devs ayant apparemment privilégié l’aspect action du titre. A part quelques classiques (une trahison, un développement rapide du passé du personnage sous forme de flashback ou encore des twists assez prévisibles), rien de bien surprenant de ce côté.

Lords of the Fallen gameplay
Les ambiances sont réussies

Niveau gameplay, le titre empreinte énormément aux Souls : système de contre / backstab, roulade complètement pétée avec des énormes frames d’invincibilité, boss plutôt énervés qui ont une fâcheuse tendance à nous two shot quand on ne connait pas leur pattern, système de feux de camp presque similaire (on y dépense de l’expérience, on récupère sa santé, mais les mobs ne respawn pas).
On retrouve également un level design assez ressemblant, bien que le monde dans lequel on évolue soit moins vaste.

On pourrait donc se dire que c’est plutôt un bon point. Sauf que pas de chance, c’est quand même plus cheap.
Le build du perso est bien moins permissif, ainsi que les armes moins nombreuses, ce qui donne beaucoup moins de possibilités et de libertés dans la manière d’aborder son aventure, les magies sont au nombre de 4 par classe (12 en tout donc, incroyable) et n’ont d’ailleurs quasiment aucune utilité.
Le gantelet quant à lui, qui fait frissonner le séant quand on le débloque, se révèle au final utile presque uniquement pour ouvrir des portes (gros fun dis donc), et les patterns de certains ennemis sont parfois un peu foireux.

Les combats eux, sont plutôt nerveux et de qualité.
Le gameplay n’est pas totalement foireux, mais quand on a connu mieux avant, on relève forcément certaines erreurs.

La difficulté quant à elle, n’est clairement pas aussi relevée que dans un Souls, le titre reprenant pourtant un bon paquet de mécaniques ceux-ci.
Rien que pour les boss, ma moyenne de try a rarement dépassé les deux : une pour observer son pattern, la seconde pour le déglinguer.
Et autant dire que la deuxième partie du jeu est à la limite du légal à ce niveau, certains boss devenant vraiment ridiculement faciles à abattre.

Lords of the Fallen gameplay
Les monstres sont particulièrement stylés

Sorti à peine quelques mois après Dark Souls 2, on aurait pu croire que ce titre, comme ceux de la firme nippones, ne tiendrait pas vraiment la comparaison avec les autres titres sortis la même année… et non !

En effet, un des principaux (et aussi un des seuls) avantages par rapport à Dark Souls 2, se révèle être les graphismes. Sans autant être une révolution visuelle, ils sont plutôt de qualité. Le jeu est fluide, stable, et les effets de particules sont bien gérés. Les personnages (l’ensemble du bestiaire d’ailleurs) sont bien réalisés, et l’environnement aussi. Bref, plutôt un bon point de ce côté.

La bande-son est plutôt de bonne facture.
Comme beaucoup de jeux de ce genre, la musique, peu présente dans l’ensemble du jeu, se révèle épique lors de certains moments (les boss notamment).
Pour ce qui est du sound design dans sa globalité, il est de qualité aussi, que ce soit au niveau des bruitages de combat, cris, explosions ou de l’ambiance globale.

On s’en doute, la durée de vie n’est pas vraiment au rendez-vous.
Durant ma première partie, j’ai joué un assassin, classe la plus « dure » à jouer, et en faisant à peu près la moitié des quêtes secondaires (qui ne sont pas bien longues), j’ai terminé le jeu en 22h.
Je l’ai refait une deuxième fois, histoire de voir si jouer une autre classe changeait vraiment le gameplay : 8h en allant tout droit et en découpant certains boss en moins d’une minute (38 secondes étant mon record).
Pas le point fort du jeu donc pour un titre appartenant à ce genre, mais étant plus accessible qu’un Souls, les joueurs un peu plus casus y trouveront probablement leur compte.

Can you geek it ?

Yes you can !

Quand Ubi se décide à sortir un Souls-like, on a forcément deux certitudes concernant ce titre : ça va être un peu plus joli, mais aussi ouvert à un public plus large, et donc forcément moins bien.

Il n’en reste pas moins que ce titre est plutôt intéressant, se joue plutôt bien et possède ses certaines caractéristiques qui lui sont propres, comme le character design ou les ambiances, qui sont vraiment bien réussis.
A faire au moins une fois si vous aimez le genre.

Le par Champ

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