Pour commencer
A noter que cet avis fut rédigé après une partie mémorable passée sur To The Moon, et en attendant la sortie de Finding Paradise (alias To The Moon 2), jeu sorti depuis mais toujours pas lancé par votre serviteur à ce jour.
Pour se mettre en condition
On écoute quoi ?
[Insérez ici toute piste à base de piano et de mélancolie]
On boit quoi ?
Une bonne bière de votre choix, faut bien ça pour passer le temps.
On mange quoi ?
Du poulet.
Alors, ça dit quoi ?
Catastrophe !
Après avoir été complètement subjugué par To the Moon et ses deux « Minisodes », et après avoir appris que Bird Story se revendiquait comme une préquelle de Finding Paradise, je me faisais une joie de le prendre en main le temps de quelques heures.
Ça m’horrifie d’avoir à dire ça, mais les faits sont là et le constat est sans appel : j’ai autant bâillé sur ce titre que j’ai jubilé sur TTM. Je suis allé au bout car j’espérais un jour un décollage quelconque, mais je suis un peu resté sur ma faim.
Je ne sais pas vraiment quoi dire de plus. On sent bien que le père Kan Gao (homme orchestre qui fabrique quasiment de A à Z tous les jeux de la licence) n’a pas mis toutes ses tripes dans cette histoire, et j’ose espérer que c’est parce que son Finding Paradise l’a accaparé de manière plus sérieuse. Alors certes la musique reste dans son style, certes quelques efforts de mise en scène sont à noter pour passer d’un environnement à un autre (pour un résultat parfois très onirique), mais le manque de fond chronique se fera cruellement ressentir tout au long de la partie, et finira d’achever ce petit jeu qui, sans une histoire béton, paraît bien démuni de toute autre qualité significative.
Il faut avouer que l’idée « d’amitié » entre un garçon et un piaf reste un tantinet surréaliste, et que malgré tous les violons et les pianos du monde, elle ne permet que très peu d’implication de la part du joueur.
Je savais que Bird Story n’avait pas les mêmes prétentions que son aîné, mais même ainsi, je suppose que j’attendais peut-être un peu trop de lui.
Entendons nous bien, je ne choisis pas de le saquer pour casser gratuitement Freebird Games, mais uniquement pour signifier aux gens que ce petit studio a énormément de potentiel, qu’il n’exprime que très peu ici.
Can you geek it ?
No you can't :(
Freebird Games est tombé dans un drôle de piège avec ce jeu : tenter de faire plaisir aux fans avec un petit jeu snack en attendant le prochain vrai jeu To The Moon, mais tout en prenant également le risque de les laisser sur leur faim. Ce fut le cas pour moi. Ce n’est pas grave, « au suivant ! » comme on dit !
Le par Kaiser Panda