Deponia Doomsday

C’est avec plaisir que l’on retrouve Rufus et Goal pour une nouvelle aventure. Toujours le même gameplay, le même univers fou, les mêmes graphismes cartoonesques si réussis, le même humour cynique. Les énigmes restent dans le même ton, peut-être un peu plus tordues à cause du contexte spatio-temporel du scénario. Pas de quoi crier au scandale à mon sens.

L’intrigue du jeu est très intéressante, car elle lui permet d’être à la fois un prologue et une suite au premier opus. Nous allons donc retrouver notre chère Deponia, visiter Kuwaq plus en profondeur, d’autres lieux de notre planète-poubelle préférée, mais aussi découvrir Elysium ! Les nouveaux personnages que l’on va rencontrer sont toujours aussi dingues, j’ai eu un gros coup de cœur pour Ronny personnellement. Les situations et énigmes absurdes liées aux voyages temporels sont drôles et plutôt bien pensées, mais quand même trop embrouillées sur la fin du jeu. Le tout reste cohérent et la fin est aussi logique que cruelle.

(Spoil) Beaucoup de personnes descendent le jeu car ils l’ont acheté dans l’espoir de trouver le happy end absent du premier opus. Je pense que cela montre l’attachement des joueurs à la série, et à l’histoire de Goal et Rufus. Mais je trouve surtout injuste de défoncer le jeu parce que l’on est déçu de la fin. On peut ne pas aimer le scénario, mais je pense que l’intérêt du jeu n’est pas là et que Doomsday est aussi réussi que The Complete Journey sur quasi tous les aspects. Enfin, cette fin est dure mais ce n’est pas un doigt d’honneur du développeur, c’est la conclusion logique de ce qu’il a voulu raconter durant ces 4 épisodes.