Streets of Rage 4

Le retour de la bagarre

Pour commencer

Dernier opus de la saga bien connu des boomers comme moi, ce titre vient donc clore la franchise, 16 ans après la sortie de Streets of Rage, troisième du nom.
D’ailleurs, pour ceux que ça intéresse, un jeu éphémère dérivé de SoR fut proposé pour les 60 de Sega, Streets of Kamurocho, je vous invite à y jeter un oeil.

Développé par les français de chez Lizarcube et Dotemu, mais également par les canadiens Guard Crush Games, on va ici évidemment passer notre temps à casser des bouches en scrolling horizontal.

Info : Ce jeu est dans la catégorie "à faire avec tes potes", pour en savoir plus, cliquez-ici !
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Pour se mettre en condition

On écoute quoi ?

Le thème de Moon Beach, le stage 3 de Streets of Rage premier du nom, légendaire.

On boit quoi ?

Une bouteille de Coca bien fraiche. Récupérez ensuite le tesson et allez dégommer du punk à chien.

On mange quoi ?

Les gros poulets rôtis que l’on trouve dans le jeu, évidemment ! Avec une mayo maison svp.

Alors, ça dit quoi ?

Les évènements présents dans cette aventure se déroulent une dizaine d’année après la fin de Streets of Rage 3.
Le grand méchant Mr. X est mort, mais ses enfants, les jumeaux Y (oui oui ils ont osé) sont bien décidés à être encore plus méchants, avec l’appui de leur nouvelle organisation criminelle.

On retrouvera quelques personnages des trois premiers titres, notamment Axel Stone, mais également de nouvelles têtes.
Spoiler, on pourra d’ailleurs débloquer les anciens stripes / movesets de certains personnages en terminant l’histoire.

Ce titre est évidemment jouable en coop, à 2 en ligne, et jusqu’à 4 en local.

C’est crade, ça se met sur la gueule, et qu’est-ce qu’on aime ça !

Côté gameplay, la roue n’est ici pas réinventée, mais plutôt améliorée. On retrouve donc ici certaines mécaniques déjà présentes dans les précédents opus, mais également de jolies nouveautés.

Le classique : On trouve donc ici les classiques hordes d’ennemis, arrivant de part et d’autres de l’écran. Une fois tous éliminés, nous sommes autorisés à continuer notre aventure en scrolling horizontal (ou parfois vertical, pour les niveaux de type ascenseur).
On nous proposera également les items classiques du genre. Nourriture pour se soigner, armes blanches, argent (expérience) à ramasser, etc.

La nouveauté : Une nouveauté majeure du gameplay réside dans la disparition des attaques « ultimes », qui faisaient autrefois pop une voiture de police venant nous prêter main forte, pour laisser place à l’apparition de plusieurs coups spéciaux, évidemment différents pour chaque personnage.
Ces coups ne permettent d’infliger d’important damage, de cancel une animation ou encore de briser une garde, en échange de points de vie, que nous récupérerons en infligeant des dégâts aux ennemis (sans en prendre nous-même). Une mécanique plutôt bien foutue, qui ajoute un aspect tactique au jeu.
Aussi, nous pouvons maintenant activer (ou désactiver) les dégâts allié, mais aussi attraper des objets au vol, ce qui ajoute encore un peu plus de dynamisme aux combats.

On notera également la possibilité d’ajouter certains filtres à notre écran, une feature appréciable.

Les phases d’explication de lore, elles, prennent la forme de courtes cinématiques, toujours en 2D.

Il a changé Son Goku non ?

On abandonne donc ici le classique pixel-art pour un style plutôt orienté comic / BD, lui aussi évidemment rétro.
Les dessins, effets et animations sont très propres, et les décors dans lesquels on évolue, parmi lesquels les classiques ruelles ou ascenseur, mais aussi des décors plus originaux, transpirent ce paradoxe d’un rendu crade mais coloré, et je peux vous dire que c’est extrêmement agréable à l’œil.

Proposée par le label Mutant Ninja Records, qui n’en est pas à son coup d’essai en matière d’OST vidéoludiques, la bande-son est digne de celles présentes chez ses prédécesseurs.
Des rythmes electro / funk bien punchy, qui sentent bon les années 80/90. C’est un régal, et on en redemande.

Et vous y êtes maintenant habitué.e.s, je vous balance le lien de la playlist ici-même.

J’ai déjà vu cette scène quelque part …

Niveau durée de vie, un run complet dure environ 2h. La rejouabilité elle, reste relativement intéressante si vous souhaitez jouer d’autres personnages, ou dans une difficulté plus élevée.
Petit détail avant de terminer : le prix. Il varie d’environ 25e sur les consoles à 8e sur les plateformes mobiles, à l’heure où j’écris ces lignes.

On notera également la présence d’un DLC, non testé ici, répondant au nom de Mr. X Nightmare. Celui-ci ajoute 3 personnages jouables, 1 nouveau mode de jeu, de nouveaux ennemis ou encore de nouvelles musiques. Pour avoir jeter un œil au nouveau contenu proposé par cette extension, et sachant qu’elle est proposé à environ 8e, si vous êtes des afficionados de cette franchise, foncez.

Voilà, vous savez tout.

Can you geek it ?

Yes you can !

Évidemment que vous geekez !

Quatrième et dernier titre de cette saga, Streets of Rage 4 s’impose, comme ses prédécesseurs, comme un incontournable du genre, et n’est pas en reste niveau fan service.
Un titre comme celui-ci avec les technos des années 2020, et qui sent bon les années 90, on valide !

Le par Champ

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