Pilgrims

Pilgrims est un Point and Click simpliste se déroulant dans un univers médiéval fantastique. Il n’y a pas réellement de scénario. Une scène d’intro un peu déconnectée sert principalement à nous présenter la direction artistique singulière du jeu. Une fois la partie lancée, notre objectif principal sera de convaincre un passeur de nous prendre dans sa barque, sans que l’on ne connaisse jamais la motivation de ce voyage. Le pauvre homme a perdu son oiseau fétiche et nous demande de le retrouver. On promènera donc notre personnage sur une carte abritant forêts, clairières et étangs, tavernes, églises et châteaux, à la recherche du piaf. Seuls certains points précis de la map sont interactifs et explorables.

Arrivé sur l’un de ces points, on découvre un cadre fixe dans lequel on ne peut pas se déplacer. On pourra ramasser des objets, communiquer avec les PNJ présents sur place ou interagir avec le décor grâce aux items de notre inventaire. Les personnages nous font comprendre ce qu’ils veulent à travers des bulles, et les premières énigmes consistent à trouver et à amener un objet à un PNJ, parfois en l’ayant modifié au préalable. La suite sera plus corsée, notamment par le fait que l’on recrutera de nouveaux personnages jouables, avec leurs propres capacités. On devra donc comprendre quel bonhomme utiliser dans quelle circonstance, avec quel membre de l’équipe utiliser tel objet. Il faudra se creuser un peu la tête, faire des tests, se servir de plusieurs objets dans un ordre précis et au bon moment. Si le jeu est facile et que la plupart des énigmes se résolvent de manière assez instinctive, quelques passages donnent un peu de fil à retordre. Pilgrims reste un jeu très court, qui peut se finir en environ 1H. Pour gagner un peu de durée de vie, le jeu nous propose plusieurs façons pour résoudre les énigmes, ou de gagner des succès en réalisant des actions facultatives. C’est pas grand-chose, mais ça pousse à relancer une partie.

La force de Pilgrims réside certainement dans son ambiance. C’est tout mignon, c’est drôle, les dessins sont travaillés tout en gardant un style enfantin. Le sound design est très réussi, notamment les voix des personnages et leur charabia hyper expressif. L’OST est composée de morceaux instrumentaux sonnant comme de la musique traditionnelle occidentale, et dégage une quiétude relaxante. On s’attache très vite à cet univers agréable à découvrir et à parcourir.