[Gaming] Games made in France : Ma sélection

Les jeux du terroir

Alors, ça dit quoi ?

Salut à vous ! Le week-end dernier se déroulait l’événement Games made in France. Comme son nom l’indique, le but est de mettre en avant les nouveautés des créateurs de jeux français et, pour la plupart, indépendants. Le tout se déroulait sur Twitch et était animé par 4 streamers et streameuses (MisterMV, DamDam, At0mium et Trinity). Pour être honnête, je ne connaissais pas du tout cet événement, et j’apprécie vraiment l’initiative. Promouvoir des jeux locaux, indés et élevés en plein air, c’est validé. Je n’ai pas eu beaucoup de temps pour regarder le stream, mais je vais parler de quelques jeux qui m’ont intrigué.

Have a nice Death :

Une des têtes de gondole de l’event. Have a Nice Death est un Roguelike de type Action Plateformer, qui fait beaucoup penser à Hollow Knight au premier coup d’œil. On incarne la Mort elle-même, menant son activité en tant que cheffe d’entreprise, au bord du burnout face à la montagne de travail quotidien qu’elle doit abattre. Excédée par le comportement de ses employés en roue libre complète, elle sort de son bureau pour recadrer tout le monde à grands coups de faux. Esthétiquement, le jeu est une réussite totale. Les graphismes sont MA-GNI-FIQUES, les animations sont fluides et pleines de vie, les personnages sont géniaux d’inventivité, le sound design est cohérent et travaillé dans les détails, l’OST est qualitative, mélangeant atmosphères sombres et loufoques. Le jeu est teinté d’humour, les répliques débiles fusent, et le monde de l’entreprise est un cadre décalé qui fonctionne très bien.

On promène donc son personnage dans les couloirs de l’entreprise, les différents services représentant des niveaux. On note qu’on a le choix de notre destination à la fin d’un level. Le gameplay est énormément tourné autour des combats, et ça semble réussi : c’est très dynamique, la palette de coups et de combos est suffisante, on a plusieurs armes, le bestiaire est massif, les paterns des ennemis sont vicieux, les combats de boss sont nombreux et rappellent une fois de plus Hollow Knight (ce qui est un vrai compliment). On construira également son build grâce à plusieurs éléments : armes secondaires, bonus permanents se classant dans trois arbres de compétences, améliorations d’armes… Ça semble complet et réfléchi. Mon analyse s’arrête là, j’espère qu’ils ont trouvé des éléments de Roguelike qui brise la répétitivité des runs : objectifs secondaires, secrets… Je suis très hypé en tout cas.

To Hell With The Ugly :

Ce jeu réunit plein d’éléments qui me parlent très rapidement : une direction artistique avec du caractère, une ambiance Film noir prononcée, un gameplay Point and Click. Adaptée d’un roman de Boris Vian, l’action se déroule dans le Los Angeles des années 50. On incarne Rock Baily, beau gosse primaire, qui se réveille dans un étrange hôpital après avoir été kidnappé. Une fois dehors, votre but sera de retrouver vos agresseurs et de comprendre ce qui se trame contre vous. Comme la plupart des jeux du genre, vous mènerez l’enquête en vous imprégnant de votre environnement, en fouillant partout et en rencontrant de nombreux PNJ. Les dialogues semblent percutants et bien écrits. Chose plus inhabituelle dans un Point and Click : on peut se battre, lors de rixe se déroulant au tour par tour. On choisit ses attaques à la manière d’un FF, et des QTE nous permettent de taper ou de parer plus efficacement. Bref, ça promet.

Sandwalkers :

Sandwalkers vous place dans la peau du meneur d’une caravane traversant un monde dévasté par un changement climatique brutal. Le but de chaque caravane est de planter des arbres géants pour rendre cette terre hostile de nouveau habitable. Si l’on échoue, une autre caravane prend le relais. On parle d’un Roguelike qui mêle RPG, combats au tour par tour et exploration. Le pixel art est très beau, le cadre dans lequel se déroule l’histoire est alléchant et le lore colle parfaitement à la promesse d’aventure, ainsi qu’à la nécessité de penser sa partie à long terme.

En effet, dans Sandwalkers, vos actions auront un impact sur vos prochaines runs. Le jeu contient une phase d’exploration, où l’on balade sa roulotte sur une map aux décors variés. Il semblerait que l’on ait un certain nombre de ressources et de provisions, et qu’il faille trouver des moyens de se réapprovisionner en route. Des points d’intérêts suscitent notre attention sur la carte, et l’on devra gérer diverses situations avec des choix qui nous seront proposés. Ça me semble être une bonne idée pour l’immersion du joueur. On notera aussi que le climat de ce monde dévasté est capricieux, et qu’il faudra se méfier de la météo qui pourrait tourner et jouer de mauvais tours.

On croisera évidemment des créatures et personnages hostiles sur notre chemin, et les combats prendront une part importante du jeu. Les batailles se déroulent donc au tour par tour, avec 4 combattants par équipe, disposés en deux lignes de deux. La météo aura aussi un impact sur les combats. On peut recruter des guerriers en cours de route. Chacun d’eux à une classe, des attaques propres, des stats diverses et autres. Il me semble également que notre avatar principal a aussi une classe, et que l’on puisse dépenser des points d’XP (ou équivalent) dans la partie.

Seul inquiétude pour ma part : Sandwalkers est un jeu de Goblinz Studio. J’ai joué et testé Dungeon Rushers de chez eux, et j’ai fait quelques heures sur Legend of Keepers. Ce sont deux déceptions. Il semblerait que Goblinz Studio trouvent de bons concepts, mais que leurs mécaniques de jeux soient trop basiques pour éviter l’ennui et la répétitivité. En espérant qu’ils aient trouvé la bonne recette sur Sandwalkers.

Il ne reste plus qu’à espérer que je trouve du temps pour jouer à tout ça. En plus de finir la pile de jeux en attente que j’ai déjà, bien évidemment.

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