Quantum Break

Oui c'est bien Littlefinger de GoT

Pour commencer

Développé par les finlandais de chez Remedy Entertainment (Alan Wake, Control, Max Payne), et édité par le géant Xbox Game Studios, Quantum Break est un TPS d’action, nous plongeant dans la peau de Jack Joyce, qui se découvrira d’étonnants pouvoirs suite à une fracture temporelle survenue suite à une expérience ayant mal tournée.

Action Champ PC TPS Xbox One

Pour se mettre en condition

On écoute quoi ?

Full Clip de Gang Starr, parce qu’il sont originaires du Massachusetts, comme notre héro.

On boit quoi ?

Une Boston Lager, une (pas si bonne) bière du … Massachusetts.

On mange quoi ?

Un Clam Chowder, une soupe de palourde (cf. le Massachusetts, vous l’aurez compris).

Alors, ça dit quoi ?

Nous incarnons donc Jack, qui, comme dit précédemment, va se retrouver en possession de pouvoirs dépassant de loin l’imaginable, du moins en ce qui le concerne.

Opposé à Monarch, une sorte de multinationale à peine plus diabolique que Google ou Facebook, dirigée par LittleFinger (oui oui), Jack devra donc apprendre à contrôler ses pouvoir afin de sauver le monde, plus ou moins.

Et difficile d’en dire plus sans spoiler ! Je m’arrête donc ici pour ce qui est du scénario. J’ajouterai seulement que celui-ci se déroule sur 5 actes, entrecoupés de jonctions (j’y reviendrai), et même s’il ne réinvente pas la roue, et reprend pas mal de codes de la SF, et bien ça tient la route au final.

Aussi, soulignons le casting assez incroyable de ce titre : Shawn Ashmore (X-Men, The Boys), Lance Reddick (The Wire, OZ), Aidan Gillen (GoT, Peaky Blinders), Dominic Monaghan (LoTR) et bien d’autres. Tout ce petit monde en motion capture. Ça promet.

Quantum Break
La narration est fortement appuyée par ce genre de scène

Je reviens donc à cette histoire de jonctions.

Ces parties de l’histoire sont celles qui se trouvent entre deux actes majeurs, et dans lesquelles nous pouvons faire des choix déterminants pour le reste de l’aventure.

Alors qu’on s’entende, on ne va pas changer la totalité du jeu via ces choix, loin de là. Néanmoins, certains dialogues pourront changer, ainsi que, dans une dimension raisonnable, certains moments clés de l’histoire.
Ces parties sont extrêmement courtes, et laissent ensuite place à un « épisode » du jeu. Ceux-ci sont littéralement des court-métrages reliant les actes les uns avec les autres, et pourront également être légèrement modifiés selon les choix effectués précemment.

Quantum Break
Un aperçu des « épisodes » présents dans le jeu, de vrais court-métrages

Le gameplay lui, se décompose en plusieurs parties.

Le côté TPS : Rien de très original de ce côté, mais ça fonctionne. À l’instar de titre comme Uncharted ou les Tomb Raider récents, on se retrouve ici avec une vue TPS classique, notre personnage étant évidemment doté d’un arsenal plutôt complet.
On trouvera donc une dizaine d’armes réparties en 3 catégories : légères, moyennes et lourdes, votre personnage ne pouvant évidemment porter qu’une seule arme de chaque type à la fois.
Les gunfights, nerveux, représenteront environ 50% du gameplay, l’autre moitié étant plutôt basée sur un aspect exploration / narration. On croisera quelques boss par-ci par-là, mais rien de bien notable.

Le côté puzzle : Nous avons donc quelques « énigmes » dans ce titre, dispersées à travers les phases d’exploration. Pas de révolution ici, on se servira le plus souvent de nos pouvoirs pour faire passer un objet, ou groupe d’objet, d’un état A à un état B, l’état B étant ce même objet dans une autre temporalité (une pile de caisses changera par exemple de place), ce qui nous donnera la possibilité d’avancer dans le niveau.
Pas de difficulté à la The Pedestrian ou autre ici donc. On appréciera tout de même la présence de ces quelques passages.

Le côté « Prince of Persia » : Enfin, c’est bien l’aspect le plus original du gameplay de Quantum Break (malgré mon analogie tout claquée avec le titre d’Ubisoft).
Une foultitude de pouvoirs nous attend, que l’on débloquera au fil de l’aventure, améliorables avec des points de compétences cachés dans les différents niveau. Au menu, ralentissement de temps, bouclier déviant les balles, dashs survitaminés pour slalomer entre vos ennemis … et je peux assurer qu’utiliser ces compétences en plein gunfight, qu’est-ce que c’est bon bordel.

Quantum Break
Les moments d’anomalies ont de la gueule

Côté DA, on part sur des standards assez élevés, et c’est bien normal, étant donné le côté cinématographique de ce titre. Et je ne parle pas ici uniquement du motion capture, qui rend évidemment extrêmement bien.

Les décors dans lesquels on évolue sont variés (hangar, ville, laboratoire, quais …) et on prendra plaisir à observer son environnement lors des moments de tranquillité qui nous le permettent. Le tout est crédible, réaliste, sans fioritures. Un vrai film.

Pour finir, les différents effets, de lumières ou de particules par exemple, sont de très bonne facture. Ils serviront tantôt à renforcer l’ambiance lors d’une scène narrative ou d’exploration, tantôt à nous envoyer un bon boost d’adrénaline lors d’un gunfight. Mission accomplie de ce côté-là.

La bande-son elle, est plutôt discrète, et le sound-design de bonne facture dans sa globalité. Notons la très bonne performance des doubleurs qui ont travaillé sur la VF, et rendent le récit crédible.

Quantum Break
Classe l’exécution, non ?

Pour ce qui est de la durée de vie, j’ai personnellement terminé le jeu en 15 heures, en difficulté normale.

Notez qu’il sera possible de rejouer le jeu afin de prendre des décisions différentes et de modifier l’histoire, mais également seulement les jonctions (une sorte de mini-niveau uniquement narratif), ce qui modifiera le contenu des fameux épisodes.

Can you geek it ?

Yes you can !

Évidemment que vous pouvez.

Remedy Entertainment réussi ici un très joli coup, celui de nous proposer un bon jeu d’action, doté d’une histoire prenante, d’un casting XXL et d’un aspect narratif foutrement bien réussi.

Le par Champ

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