Pour commencer
Développé et édité par The Fun Pimps, mais également par les bien connus TellTale (The Walking Dead, The Wolf Among Us) pour la version console, ce titre nous place dans la peau d’un.e pauvre bougre, survivant.e de la 3e Guerre Mondiale.
Au menu, survie, zombies, ennui, et d’autres trucs qui riment.
Détail ô combien important, la version testée ici est la version console.
Pour se mettre en condition
On écoute quoi ?
Un truc qui fout la déprime, genre Zaz ou Christophe Maé.
On boit quoi ?
Quelque chose de fort, très fort, comme de la pálinka. C’est de la gnôle hongroise.
On mange quoi ?
Un Xanax à avaler avec la gnôle. Faut bien supporter cette purge.
Alors, ça dit quoi ?
Bon, je préfère prévenir, ce test va être rapide, tant l’expérience de prise en main du jeu fut pénible pour moi.
Nous allons tout de même présenter rapidement le jeu.
Dans la théorie, ce titre, sorti suite à une campagne Kickstarter, est plutôt séduisant.
On trouve ici un jeu rassemblant les éléments de gameplay classiques du craft / survie, quelques mécaniques de RPG, un enrobage FPS, le tout jouable en solo ou en coop.
Au programme donc, construction, présence du cycle jour / nuit avec des zombies plus ou moins agressifs, gestion de la faim / soif / fatigue et j’en passe.
Seulement voilà, la version console, sortie en 2016, est désastrophique. J’invente même des mots pour l’occasion, c’est dire.
Features manquantes par rapport à la version PC sortie en 2013, interface mal foutue, explications non claires ou absentes, graphismes dignes d’un titre PS1 (Far Cry 3, AC III et Dishonored sortaient un an avant), ou encore absence de mods, qui font clairement le café sur la version PC.
Les mécaniques de cette version Alpha (oui oui, presque 9 ans après sa sortie, c’est encore une alpha) ont l’air plutôt intéressantes sur le papier, mais impossible pour moi d’accrocher à un titre aussi mal porté / optimisé que ça.
La version Steam, en revanche, n’a quasiment que des évaluations très positives, je vous conseille donc de vous orienter vers celle-ci si le cœur vous en dit.
Étant un jeu bac à sable, la durée de vie peut potentiellement être illimitée, si on accroche.
Spoiler : ça n’a pas été le cas.
Can you geek it ?
No you can't :(
Vous l’aurez compris, c’est un énorme non.
Un portage d’une telle infâmie ne mérite clairement pas qu’on y jette un œil, car c’est bien simple, rien (ou presque) ne va.
Je le répète pour les curieux, essayez plutôt la version Steam.